Faut-il sacrifier les employés des stations-services pour avoir un carburant moins cher à La Réunion ? Cette question récurrente est posée à chaque flambée des prix du carburant, celle-ci déclenche la colère des professionnels de La Réunion. C'était déjà le cas en 2009 et en 2010 lors du passage de trois missions parlementaires.
Cette fois-ci, ce n'est pas la hausse du gazole à la pompe qui amène cette interrogation, cette fois-ci, c'est la création de la future CCIRPP qui provoque les inquiétudes des membres du Syndicat des exploitants de stations-services. Ecartés selon eux de toutes discussions dans la mise en place de cette structure de vente de carburant aux professionnels de la route, les gérants de stations d'essence, commencent à se mobiliser.
"L'incertitude a fait place à l'inquiétude. Nous ne savons pas du tout comment cela va se passer avec la CCIRPP. Quel est son mode de fonctionnement et d'approvisionnement ? Quelles sont les marges maintenues et quelles sont les marges qui vont disparaître ? Pourrions-nous conserver tous nos employés ?"
"Si nos craintes se confirment, à terme, ce sont 1.500 emplois qui sont concernés. Il y a ici un choix politique à faire. C'est aux politiques de faire ce choix. Nous, nous ne sommes que des exploitants de stations et des chefs d'entreprise. Si nous n'avons plus les moyens de maintenir l'emploi, nous licencierons pour sauver notre structure".
"Le Syndicat des exploitants de stations-service veut anticiper ce possible schéma. Nous voulons prendre part à ce projet, discuter avec les promoteurs et étudier les solutions à envisager".
Cette fois-ci, ce n'est pas la hausse du gazole à la pompe qui amène cette interrogation, cette fois-ci, c'est la création de la future CCIRPP qui provoque les inquiétudes des membres du Syndicat des exploitants de stations-services. Ecartés selon eux de toutes discussions dans la mise en place de cette structure de vente de carburant aux professionnels de la route, les gérants de stations d'essence, commencent à se mobiliser.
"L'incertitude a fait place à l'inquiétude. Nous ne savons pas du tout comment cela va se passer avec la CCIRPP. Quel est son mode de fonctionnement et d'approvisionnement ? Quelles sont les marges maintenues et quelles sont les marges qui vont disparaître ? Pourrions-nous conserver tous nos employés ?"
"Si nos craintes se confirment, à terme, ce sont 1.500 emplois qui sont concernés. Il y a ici un choix politique à faire. C'est aux politiques de faire ce choix. Nous, nous ne sommes que des exploitants de stations et des chefs d'entreprise. Si nous n'avons plus les moyens de maintenir l'emploi, nous licencierons pour sauver notre structure".
"Le Syndicat des exploitants de stations-service veut anticiper ce possible schéma. Nous voulons prendre part à ce projet, discuter avec les promoteurs et étudier les solutions à envisager".